“Que je sache combien je suis fragile”

Jo Pesendorfer 2020

 

Le soir on compte les morts. La vie pause, la vie s’arrête.
Les souvenirs qui restent, des traces, un passage vers l’inconnu. 
La sensualité des branches, des plis, la peau.
Parfois une beauté vénéneuse, mortifère.
La palette réduite, automnale, avec juste quelques touches de couleur.
Mise en scène plus qu’une nature morte.
Une mélancolie, un miroir où je me reconnais.
 
Une tentation du vide, de l’absence
d’avant l’enfantement.

 

 

 

Quatre saisons au jardin du Luxembourg 2020-2023

Peindre avec la lumière
Donner la fragilité à un instant
Une impression de cligner les yeux
Un souvenir chargé d’émotion